

Mon parcours
Je m’appelle Bernard Godet, et je suis né à l’apogée du disco et à l’émergence du punk. Mon éclectisme musical doit en être le résultat !
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Je suis marié et l’heureux papa de 2 enfants.
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Je n’ai plus consommé d’alcool depuis le 30 mai 2018 ni aucune autre substance qui modifie le comportement. Pas un pétard, pas un anxiolytique, pas un calmant aux plantes. Plus rien. 100% sobre H24.
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Avant ça, j’ai été un consommateur de cannabis pendant quelques années, à la fin de l’adolescence. L’alcool a commencé à être régulier durant mes études universitaires. Ma consommation était complètement socialement acceptée. J’étais un fêtard mais jamais le gars scandaleux et/ou le gars qu’on devait mettre au lit.
J’étais celui qui se croyait libre alors que j’étais en fait déjà prisonnier en pensant à mon apéro dès que je montais dans le tram pour rentrer à la maison.
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Dès 2010, lors de la naissance de mon 1er enfant, je me suis rendu compte que l’alcool prenait beaucoup de place dans ma tête et avait un impact négatif sur ma santé physique et mentale.
La dépendance physique s’est installée, les tremblements et les soucis relationnels plus récurrents ont fini de me persuader qu’il fallait que je change quelque chose.
Après un premier arrêt uniquement de l’alcool en 2014 (ma médecin m’avait prescrit des anxiolytiques), sans spécialement rien changer à ma manière de me comporter, j’ai rechuté massivement fin 2017. De fêtard comme c’est socialement accepté, je suis passé très vite à des doses massives. Je fonçais à 200 km/h dans le mur.
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J’ai fait plusieurs faux départs avant d’enfin y arriver. Entre décembre 2017 et mai 2018, j’ai fait trois cures de trois semaines dans une unité spécialisée en hôpital. Rechute à chaque fois.
J’ai fini par intégrer un centre de postcure, une communauté thérapeutique à Malmedy en Belgique. Mon séjour a duré sept mois.
Jusqu’à aujourd’hui, je suis abstinent de tous les produits, sans accroc. Je fréquente également des groupes de rétablissement et je fais évoluer ma boîte à outils en permanence.
En effet, ce n’est pas tout de ne plus consommer d’alcool et autres. Une profonde remise en question de ma manière de fonctionner et de mes comportements a été nécessaire et continue de l’être. Ça me permet de ne plus jamais avoir envie de boire.
Si je peux donner de l’espoir en montrant que c’est possible de vivre sans boire d’alcool et d’ensuite faire la fête et traverser le quotidien et ses ennuis l’esprit clair, j’ai tout gagné.